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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 10:00
http://editions.flammarion.com/docs/Albums/37846/9782081231443.jpg
Un article du magazine Famili a éveillé ma curiosité et je me suis dit qu'il serait bien d'en parler sur le blog.

Il s'agit d'un article sur le nouveau livre d'Elisabeth Badinter intitulé "Le Conflit, la Femme et la Mère".
Il vient de sortir et je ne l'ai malheureusement pas encore lu mais j'ai déjà mon petit avis dessus même s'il est vrai qu'on ne peut réellement se faire un jugement tant qu'on n'a pas lu une oeuvre dans son entier.

Je vous propose tout d'abord de lire l'article en question de Famili : "Le modèle de la mère idéale critiqué", et ensuite la présentation du dit livre par l'auteur.




Famili, "Le modèle de la mère idéale critiqué"

Dans son ouvrage intitulé "Le conflit - la femme et la mère" qui paraît aujourd'hui, la philosophe française Elisabeth Badinter décrit "l'émergence d'un nouveau modèle, qui fait de la maternité  le coeur de l'identité féminine". Elle s'insurge contre le rôle de la mère idéale, qui ne doit concilier sa vie de maman et sa vie professionnelle, et contre le retour du naturalisme, comme la maternité "écolo".

Elisabeth Badinter dénonce en effet la pression culpabilisante que subissent les jeunes mères pour allaiter leur bébé le plus longtemps possible et rester à la maison pendant les premières années de sa vie. Selon les diktats de notre société, la mère parfaite est celle qui devrait donner à son enfant "les fruits de la nature", privilégier les couches lavables et les purées faites maison aux petits pots. L'auteure, mère de trois enfants, déclare qu'il existe "une infinité de façons de vivre sa maternité qui n'est pas fondée sur un déterminisme biologique".

Cet ouvrage a suscité de nombreuses polémiques parmi les professionnels de la petite enfance et de la maternité, dont le pédiatre Edwige Antier et Maya Surduts, du Collectif national pour le droit des femmes, qui pense que "la situation est beaucoup plus contradictoire" que ce qu'affirme la philosophe.

"Le conflit - la femme et la mère", Elisabeth Badinter, éditions Flammarion. Prix : 18 euros.


Le "mot" d'Elisabeth Badinter

Trente ans après L’Amour en plus,  il se livre une véritable guerre idéologique souterraine, dont on ne mesure pas encore pleinement les conséquences pour les femmes. Le retour en force du naturalisme – qui remet à l’honneur le concept bien usé d’instinct maternel et fait l’éloge du sacrifice féminin – constitue le pire danger pour leur émancipation et l’égalité des sexes.

A force d’entendre répéter qu’une mère doit tout à son enfant, son lait, son temps et son énergie, il est inévitable que de plus en plus de femmes reculent devant l’obstacle. Certaines, il est vrai, trouvent leur plein épanouissement dans la maternité, mais la majorité d’entre elles feront un jour le calcul des plaisirs et des peines : d’un côté, une expérience irremplaçable, l’amour donné et rendu et l’importance de la transmission ; de l’autre, les frustrations et le stress quotidien, les inévitables conflits et parfois le sentiment de l’échec.

Si près d’un tiers des Allemandes restent sans enfant, cela signifie qu’elles trouvent à se réaliser ailleurs que dans la maternité telle qu’on la leur impose. Pour l’heure, les Françaises ont échappé à ce dilemme du tout ou rien. Elles ont su résister aux oukases de certains gourous de la pédiatrie. Tiendront-elles tête aux injonctions des maternalistes solidement soutenues par les plus respectables institutions ? Jusqu’à quand sauront-elles imposer leurs désirs et leur volonté contre le discours rampant de la culpabilité ? E.B.




D'après ce que je peux déjà lire ici je ne comprends pas vraiment où se trouve le débat.

La majorité des femmes voient t-elles la maternité comme une contrainte ? Ne sont t-elles pas épanouies en tant que mère et les obligent t-ont à donner l'image d'une mère épanouie ?

Certes le métier de maman, car s'en est un à temps plein mais un métier passion pour moi, n'est pas facile tous les jours, loin de là mais la grande majorité ont voulu devenir mère je pense.

La pression sociale existe peut-être en effet mais est-elle réellement mauvaise ? Je veux dire par là : n'est t-il pas normal de vouloir faire de son mieux pour élever son enfant ? N'est-il pas normal de vouloir lui offrir le meilleur ?

Qu'est-ce que le meilleur me direz vous ?

Eh bien justement ce dont parle Elisabeth Badinter : l'allaitement notamment. On pourra dire ce qu'on veut il est prouvé scientifiquement que rien n'est meilleur pour un bébé que le lait de sa mère.
On parle de pression faite sur les femmes pour qu'elles allaitent, personnellement je ne l'ai pas ressenti du tout ! Certes je souhaitais allaiter mais on m'a juste dit que même si je ne souhaitais pas allaiter d'essayer de le faire tout au début pour donner le colostrum à boire à mon bébé... C'est mal ?

Etre écolo : les couches lavables et les petits pots maison, c'est mal aussi ? Ce serait ramener les femmes quarante ans en arrière ?
La nature est-ce forcément un retour en arrière ? Et si c'est mieux pour l'environnement et pour l'enfant ?

Et bien sûr la femme au foyer est, apparemment, décriée. Ce serait un grand sacrifice que la femme fait.
Mais je crois qu'aujourd'hui être mère au foyer est plus un choix qu'une contrainte imposée.
On peut être mère au foyer et être épanouie, non ?

Voilà ce que ces quelques lignes m'inspirent.
Et j'aimerais vraiment lire ce livre pour connaître tous les développements d'Elisabeth Badinter sur ce qui menacerait l'émancipation de la femme !

Ce sera peut être l'objet d'un futur billet ^^

http://ecole.lambda.free.fr/IMG/gif/enfant_lecture.gif
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commentaires

N
<br /> elle devrait debattre de ces problèmes avec eric zemmour ! ça sera drôle<br /> <br /> <br />
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